Participez à la Journée mondiale des abeilles !
L’abeille domestique se reconnaît à sa couleur brune et à ses rayures jaunes/bruns. Elle est velue : ses poils lui permettent notamment de récolter le pollen. Elle n’est pas très grande : 1,5 cm maximum (alors que la guêpe fait plutôt 2,5 cm et présente des mandibules car elle mange de la viande !).
S’il a fallu instituer une journée mondiale de l’abeille, c’est parce que cette espèce est menacée. Or les abeilles sont au cœur de la biodiversité car c’est un insecte pollinisateur !
Le 20 mai, c’est la Journée mondiale des abeilles... et c'est facile de contribuer à leur sauvegarde grâce à 1001abeilles.com
Pollinisateur, mais encore ?
L’abeille est un insecte hyménoptère de la famille des Apoïdes. Longtemps appelée “mouche à miel”, c’est un invertébré qui compte au moins 20 000 espèces différentes sur la planète. En Europe, on en répertorie 2 000, en France environ 1 000, l’espèce la plus connue étant l’Apis mellifera qui, comme la plupart des abeilles à miel, appartient au genre Apis.
Les abeilles se constituent en colonies, dans des ruches domestiques, construites par l’homme, ou dans dans des ruches naturelles (des troncs d’arbres, par exemple) et sont composées de trois types d’individus : les reines, les ouvrières et les faux bourdons.
Les ouvrières sont uniquement des femelles ! Ce sont les plus nombreuses, elles travaillent H24 et changent plusieurs fois de rôles au cours de leur existence : nourricière, butineuse, bâtisseuse, magasinière. Ce sont les ouvrières qui produisent la gelée royale, fabriquent les alvéoles et récoltent le miel, bref qui font tout le boulot.
Les faux bourdons, les mâles, sont haploïdes et de taille un peu plus grande. On en trouve seulement quelques centaines par ruche, et ils ne piquent pas ! Mais ils ont seulement pour rôle de féconder et sont généralement assez mal traités par les femelles.
La reine : c’est elle qui donne naissance à toutes les abeilles ! Elle s’accouple en vol avec une dizaine de mâles, conserve le sperme dans une réserve, puis passe son temps à pondre. Si elle féconde l’œuf avec un spermatozoïde, elle donnera naissance à une femelle, sinon, à un mâle.
Quel est le rôle de l’abeille dans l'écosystème ?
Bien sûr, les abeilles piquent et leur piqûre peut provoquer des réactions allergiques. Mais elles ne piquent que lorsqu’elles se sentent en danger, ce ne sont pas des insectes agressifs. Et surtout, il faut savoir que 90% des plantes à fleurs sauvages et plus d’un tiers des fruits, des noix, des graines dont se nourrit l’humanité existent grâce à la pollinisation effectuée par les abeilles !
Les abeilles et l’environnement
Les abeilles recueillent le nectar pour fabriquer le miel, mais ce faisant, elle transporte également le pollen de plante à plante, assurant de ce fait la fécondation des végétaux - et donc la possibilité des fruits. Pour qu’il y ait reproduction des plantes, il faut que le pollen mâle entre en contact avec le stigmate d’une plante femelle. Même à très peu de distance entre elles, les fleurs ne peuvent pas se passer des insectes pollinisateurs pour leur survie.
Les abeilles et l’homme
Seuls insectes dont l’homme consomme la production, les abeilles produisent des richesses incroyables pour le corps humain :
- le miel, dont les vertus thérapeutiques sont prouvées : aliment gourmand, le miel est antibactérien, anti-oxydant, anti-inflammatoire, et antiseptique.
- la cire, également anti-inflammatoire et riche en vitamine A est un onguent idéal pour la peau et les cheveux. Elle peut s’utiliser pour traiter les cicatrices.
- la propolis et la gelée royale renforcent le système immunitaire, agissent comme antiviral et sont des alliés incroyables en cas de fatigue, de dépression.
Pourquoi une journée mondiale des abeilles ?
On le répète, les abeilles jouent un rôle primordial dans la fécondation des plantes : ce sont les agents responsables de la reproduction des fleurs et donc des fruits ! En butinant, une abeille peut parcourir jusqu’à 700 fleurs en une journée.
90% de la végétation sauvage, 75% des cultures vivrières et 35% des terres agricoles dans le monde dépendent de ce processus de reproduction. D’où la nécessité de préserver ces espèces dont la survie alimentaire de la planète dépend.
Les menaces qui pèsent sur les abeilles sont alarmantes. Leur existence est mise en danger par l’activité humaine : le fractionnement de l’habitat, le développement de l’agriculture intensive en monoculture, la diminution de la résistance des abeilles aux parasites, l’utilisation croissante des pesticides. Ce sont ces mêmes causes qui favorisent l’émergence des zoonoses comme celle du COVID-19. Le syndrome d’effondrement des colonies (Colony Collapse Disorder) est multifactoriel mais s’explique avant tout par la rationalisation industrielle des cultures : usage de pesticides qui soit tuent directement les abeilles, soit affectent leur capacité cognitives et élimination systématique des fleurs des champs qui provoque des carences alimentaires. La disparition des haies et des prairies affame tout simplement les abeilles !
Pour inciter à prendre en compte cette cause préoccupante, les Nations Unies ont décidé d’une journée mondiale de réflexion : le 20 mai a donc été désigné comme la Journée mondiale des abeilles. C’est un levier pour encourager la prise de mesures stratégiques pour la protection des espèces pollinisatrices en général et celle des abeilles en particulier. Dans leur cynisme, les êtres humains ont chiffré le rôle économique des abeilles à 265 milliards de dollars !
Comment préserver l’espèce dans un monde fortement industrialisé ?
Dès 1995 en France, les apiculteurs ont accusé jusqu’à 90% de pertes des colonies, bien loin des 5 à 10% de mortalité généralement constatés dans les colonies d’abeilles. Ce taux d’extinction suscite de nombreuses interrogations et une réflexion poussée en vue du maintien de l’espèce. C’est ainsi qu’a été instaurée l'initiative internationale pour la conservation durable des pollinisateurs.
Elle consiste à soutenir les actions au niveau mondial et à porter une assistance technique aux pays pour soutenir l’apiculture. En apportant des solutions durables, l’initiative formule des objectifs en fonction des catégories d’acteurs :
Pour les individus, il s’agit de :
- Promouvoir la culture de fleurs dans les jardins
- Opter pour le miel brut commercialisé par les apiculteurs locaux
- Favoriser les aliments issus de la production agricole durable
- Bannir l’utilisation de traitements phytosanitaires non biologiques dans les jardins
- Protéger les essaims et les nids
- Participer à la reforestation
Pour les apiculteurs et les agriculteurs, il est question de :
- Avoir recours aux méthodes écologiques pour les pratiques agricoles comme la rotation et l’association des cultures
- Bannir l’utilisation de traitements chimiques pour les plantes et de pesticides toxiques pour la récolte des produits apicoles
- Réintroduire des haies de cultures diversifiées
Pour les gouvernements et décideurs politiques, il faudra :
- Sensibiliser les communautés locales sur l’importance des abeilles dans la préservation des écosystèmes et de la biodiversité
- Veiller au respect des décisions relatives aux pratiques agricoles par les populations autochtones
- Instaurer des mesures stratégiques pour encourager le changement à l’échelle locale
- Interdire l’utilisation de certains produits comme ce fut le cas en France, en 2018, avec les néonicotinoïdes
- Renforcer la collaboration entre les structures étatiques et les organismes internationaux pour contrôler régulièrement les statistiques mondiales
- Investir dans les instituts de recherches en vue de suivre les tendances à l’échelle locale pour une meilleure prise de décision.
Participez à la Journée mondiale des abeilles !
L’abeille domestique se reconnaît à sa couleur brune et à ses rayures jaunes/bruns. Elle est velue : ses poils lui permettent notamment de récolter le pollen. Elle n’est pas très grande : 1,5 cm maximum (alors que la guêpe fait plutôt 2,5 cm et présente des mandibules car elle mange de la viande !).
S’il a fallu instituer une journée mondiale de l’abeille, c’est parce que cette espèce est menacée. Or les abeilles sont au cœur de la biodiversité car c’est un insecte pollinisateur !
Le 20 mai, c’est la Journée mondiale des abeilles... et c'est facile de contribuer à leur sauvegarde grâce à 1001abeilles.com
Pollinisateur, mais encore ?
L’abeille est un insecte hyménoptère de la famille des Apoïdes. Longtemps appelée “mouche à miel”, c’est un invertébré qui compte au moins 20 000 espèces différentes sur la planète. En Europe, on en répertorie 2 000, en France environ 1 000, l’espèce la plus connue étant l’Apis mellifera qui, comme la plupart des abeilles à miel, appartient au genre Apis.
Les abeilles se constituent en colonies, dans des ruches domestiques, construites par l’homme, ou dans dans des ruches naturelles (des troncs d’arbres, par exemple) et sont composées de trois types d’individus : les reines, les ouvrières et les faux bourdons.
Les ouvrières sont uniquement des femelles ! Ce sont les plus nombreuses, elles travaillent H24 et changent plusieurs fois de rôles au cours de leur existence : nourricière, butineuse, bâtisseuse, magasinière. Ce sont les ouvrières qui produisent la gelée royale, fabriquent les alvéoles et récoltent le miel, bref qui font tout le boulot.
Les faux bourdons, les mâles, sont haploïdes et de taille un peu plus grande. On en trouve seulement quelques centaines par ruche, et ils ne piquent pas ! Mais ils ont seulement pour rôle de féconder et sont généralement assez mal traités par les femelles.
La reine : c’est elle qui donne naissance à toutes les abeilles ! Elle s’accouple en vol avec une dizaine de mâles, conserve le sperme dans une réserve, puis passe son temps à pondre. Si elle féconde l’œuf avec un spermatozoïde, elle donnera naissance à une femelle, sinon, à un mâle.
Quel est le rôle de l’abeille dans l'écosystème ?
Bien sûr, les abeilles piquent et leur piqûre peut provoquer des réactions allergiques. Mais elles ne piquent que lorsqu’elles se sentent en danger, ce ne sont pas des insectes agressifs. Et surtout, il faut savoir que 90% des plantes à fleurs sauvages et plus d’un tiers des fruits, des noix, des graines dont se nourrit l’humanité existent grâce à la pollinisation effectuée par les abeilles !
Les abeilles et l’environnement
Les abeilles recueillent le nectar pour fabriquer le miel, mais ce faisant, elle transporte également le pollen de plante à plante, assurant de ce fait la fécondation des végétaux - et donc la possibilité des fruits. Pour qu’il y ait reproduction des plantes, il faut que le pollen mâle entre en contact avec le stigmate d’une plante femelle. Même à très peu de distance entre elles, les fleurs ne peuvent pas se passer des insectes pollinisateurs pour leur survie.
Les abeilles et l’homme
Seuls insectes dont l’homme consomme la production, les abeilles produisent des richesses incroyables pour le corps humain :
- le miel, dont les vertus thérapeutiques sont prouvées : aliment gourmand, le miel est antibactérien, anti-oxydant, anti-inflammatoire, et antiseptique.
- la cire, également anti-inflammatoire et riche en vitamine A est un onguent idéal pour la peau et les cheveux. Elle peut s’utiliser pour traiter les cicatrices.
- la propolis et la gelée royale renforcent le système immunitaire, agissent comme antiviral et sont des alliés incroyables en cas de fatigue, de dépression.
Pourquoi une journée mondiale des abeilles ?
On le répète, les abeilles jouent un rôle primordial dans la fécondation des plantes : ce sont les agents responsables de la reproduction des fleurs et donc des fruits ! En butinant, une abeille peut parcourir jusqu’à 700 fleurs en une journée.
90% de la végétation sauvage, 75% des cultures vivrières et 35% des terres agricoles dans le monde dépendent de ce processus de reproduction. D’où la nécessité de préserver ces espèces dont la survie alimentaire de la planète dépend.
Les menaces qui pèsent sur les abeilles sont alarmantes. Leur existence est mise en danger par l’activité humaine : le fractionnement de l’habitat, le développement de l’agriculture intensive en monoculture, la diminution de la résistance des abeilles aux parasites, l’utilisation croissante des pesticides. Ce sont ces mêmes causes qui favorisent l’émergence des zoonoses comme celle du COVID-19. Le syndrome d’effondrement des colonies (Colony Collapse Disorder) est multifactoriel mais s’explique avant tout par la rationalisation industrielle des cultures : usage de pesticides qui soit tuent directement les abeilles, soit affectent leur capacité cognitives et élimination systématique des fleurs des champs qui provoque des carences alimentaires. La disparition des haies et des prairies affame tout simplement les abeilles !
Pour inciter à prendre en compte cette cause préoccupante, les Nations Unies ont décidé d’une journée mondiale de réflexion : le 20 mai a donc été désigné comme la Journée mondiale des abeilles. C’est un levier pour encourager la prise de mesures stratégiques pour la protection des espèces pollinisatrices en général et celle des abeilles en particulier. Dans leur cynisme, les êtres humains ont chiffré le rôle économique des abeilles à 265 milliards de dollars !
Comment préserver l’espèce dans un monde fortement industrialisé ?
Dès 1995 en France, les apiculteurs ont accusé jusqu’à 90% de pertes des colonies, bien loin des 5 à 10% de mortalité généralement constatés dans les colonies d’abeilles. Ce taux d’extinction suscite de nombreuses interrogations et une réflexion poussée en vue du maintien de l’espèce. C’est ainsi qu’a été instaurée l'initiative internationale pour la conservation durable des pollinisateurs.
Elle consiste à soutenir les actions au niveau mondial et à porter une assistance technique aux pays pour soutenir l’apiculture. En apportant des solutions durables, l’initiative formule des objectifs en fonction des catégories d’acteurs :
Pour les individus, il s’agit de :
- Promouvoir la culture de fleurs dans les jardins
- Opter pour le miel brut commercialisé par les apiculteurs locaux
- Favoriser les aliments issus de la production agricole durable
- Bannir l’utilisation de traitements phytosanitaires non biologiques dans les jardins
- Protéger les essaims et les nids
- Participer à la reforestation
Pour les apiculteurs et les agriculteurs, il est question de :
- Avoir recours aux méthodes écologiques pour les pratiques agricoles comme la rotation et l’association des cultures
- Bannir l’utilisation de traitements chimiques pour les plantes et de pesticides toxiques pour la récolte des produits apicoles
- Réintroduire des haies de cultures diversifiées
Pour les gouvernements et décideurs politiques, il faudra :
- Sensibiliser les communautés locales sur l’importance des abeilles dans la préservation des écosystèmes et de la biodiversité
- Veiller au respect des décisions relatives aux pratiques agricoles par les populations autochtones
- Instaurer des mesures stratégiques pour encourager le changement à l’échelle locale
- Interdire l’utilisation de certains produits comme ce fut le cas en France, en 2018, avec les néonicotinoïdes
- Renforcer la collaboration entre les structures étatiques et les organismes internationaux pour contrôler régulièrement les statistiques mondiales
- Investir dans les instituts de recherches en vue de suivre les tendances à l’échelle locale pour une meilleure prise de décision.