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Comment reconnaitre les ruches d'abeilles sauvages ?
Comment reconnaitre les ruches d'abeilles sauvages ?
   03/07/2022 18:28:06     Informations Générales sur les abeilles !    0 Commentaires

Reconnaitre les ruches d'abeilles sauvages

Savez-vous que dans le monde des abeilles, on en compte plusieurs centaines de millions d’individus sur cette planète. Elles participent largement au bon déroulement de l’écosystème. Mais vous devriez aussi connaître qu’il existe différentes races d’abeilles, que l’on peut classer en deux catégories : les abeilles domestiques et les abeilles sauvages. Tous deux jouent un rôle important dans la biodiversité, la reproduction des arbres fruitiers et des fleurs de toutes sortes. Mais voilà, si les abeilles domestiques sont les principaux producteurs de miels, que font les abeilles sauvages, comment les reconnaître, et comment se forme leur ruche ?

Les différentes espèces d’abeilles sauvages

On peut distinguer différentes espèces d’abeilles sauvages. Elles ne sortent pas toutes dans les champs ou dans la forêt en même temps. Elles se sont octroyées des tours de rôles quant à leur apparition, en fonction de la saison qu’il fait :

• L’osmie 

L’osmie est la race d’abeille qui commence l’apparition des pollinisateurs sauvages. Elle sort en printemps et crée sa niche à l’intérieur du bois. Si vous souhaitez voire des osmies, vous n’avez seulement qu’à creuser quelques trous de 7 à 8 mm de diamètre dans le bois. Vous allez directement reconnaître un mal grâce à son toupet de poil blanc qui se trouve sur sa tête !

• La collète du lierre

C’est une race d’abeille sauvage qui sort en automne. La collète du lierre est la race qui clôture la saison d'apparition des abeilles sauvages durant l’année. C’est une abeille qui créée sa ruche sous terre. Si vous vous promenez dans le champ, et que vous rencontrez des abeilles qui sortent du sol, il y a de fortes chances que ce soit une collète du lierre.

• La mégaschile

On tombe surtout sur cette race d’abeille sauvage le mois de juillet. Elle se particularise par son habitude : découper les feuilles. C’est une race très particulière qui crée les parois de son nid avec des morceaux de feuilles prélevés à partir de ses mandiules. Vous pouvez tout à fait domestiquer la mégaschile chez vous, juste une y installant un nichoir libre.

Outre ces trois espèces, il existe encore plusieurs races d’abeilles sauvages comme l’hériade, l’abeille couscous, … En gros, on peut compter entre 800 et 1000 espèces d’abeilles qui vivent à l’écart de leurs troupes, et décident de mener une vie solitaire en montant leur propre nid dans la nature.

Distinguer les abeilles sauvages des abeilles domestiques

Faire la différence entre les abeilles sauvages et les abeilles domestiques peut être compliqué au départ. Mais plus vous vous y informer, plus vous serez aptes à bien les distinguer.

Déjà, vous devez connaître que les abeilles domestiques et les abeilles sauvages ne doivent pas être mises ensemble. Sachez que près de 90% des abeilles sauvages n’ont pas de reine. Elles vivent en solitaires, mais ce qui n’empêche pas leur intégration dans des essaims, surtout pour les mâles de certaines espèces. Les femelles sont généralement plus indépendantes et ne se prêteront pas comme ouvrières pour d’autres groupes. Elles assurent leur propre survie.

Contrairement aux abeilles domestiques, les abeilles sauvages ne produisent pas du miel. Elles ne font que butiné le nectar et le mélanger avec du pollen pour nourrir les abeilles plus jeunes. Ces races ne présentent généralement pas de dard et ne piquent pas. Elles ont même tendance à fuir les hommes.

Les abeilles sauvages ont surtout un rôle d’insectes pollinisateurs sur cette planète, elles sont les premières responsables de la pollinisation des arbres fruitiers et optimise les récoltes.

Comment reconnaitre les ruches d'abeilles sauvages

Les différentes formes de ruches d’abeilles sauvages

Les ruches d’abeilles sauvages sont très différentes des ruches d’abeilles domestiques. Ces dernières présentent souvent des structures préfabriquées par l’homme. Puisque les abeilles sauvages ne produisent pas de miel, elles sont moins exigeantes quant à la qualité de la structure ou à la sécurité d’entreposage.

Le bois, la terre, les feuilles,… tous peuvent faire office de niche pour les abeilles sauvages. Certaines ruches sauvages peuvent se détériorer facilement suite à des mauvaises conditions météorologiques. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’elles peuvent aussi se reconstruire très rapidement. Parmi les différentes formes de ruches d’abeilles sauvages, on peut alors citer :

La ruche en panier :

Sous forme de tube ou de rond, on retrouve généralement ces types de ruches dans les forêts en Espagne, en Afrique, en Amazonie, …

La ruche sauvage dans un tronc d’arbre :

Beaucoup d’abeilles de différentes races sauvages adorent monter leur nid dans un tronc d’arbre creux pour la simple raison qu’elles s’y sentent plus en sécurité. 

La ruche sauvage sous terre :

Endroit préféré de la collète du lierre, le sol fera aussi un parfait habitat pour certaines races d’abeilles sauvages.

Les différentes catégories d’abeilles sauvages selon leur ruche

En se basant sur la méthode dont elles bloquent leur nid, on peut encore classer le bon nombre d’abeilles sauvages en différentes catégories.

L’abeille maçonne :

On la contemple surtout au printemps. Cette catégorie d’abeille maçonne peut être domestiquée facilement. La boue est la matière qu’elle utilise pour bloquer son nid. Parmi cette catégorie d’abeille, on peut citer par exemple l’Osmia cornuta. 

L’abeille tapissière :

C’est une abeille d’été. Elle conçoit son nid dans le souci d’une bonne résistance à la froideur d’hiver n choisissant des feuilles bien épaisses. C’est par exemple le cas des feuilles des rosiers. La Megachile rotundata figure parmi ces types d’abeilles.

L’abeille charpentière :

Cette catégorie d’abeille est aussi appelée perce-bois. Elle a tendance à créer leur nid dans des troncs de bois morts en y installant des tunnels d’une profondeur de près de 30cm.

L’abeille cotonnière :

Des  races d’abeilles telles que l’Anthidium manicatum sont classées comme cotonnière. Elles ont tendance à construire leur nid avec des fibres de plantes. On les retrouve plus particulièrement tout près des champs.

L’abeille résine :

Cette catégorie d’abeille sauvage doit son nom à son utilisation de résine du sapin pour le montage de son tunnel de niche. Cet insecte l’associe avec des petits cailloux pour obtenir une structure parfaitement robuste pour le protéger des prédateurs.

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