Savez-vous combien d'abeilles meurent par jour ?

Le déclin des abeilles est une menace réelle pour l’humanité. Force est de constater que la situation actuelle est extrêmement inquiétante du fait que le nombre d’abeilles diminue considérablement année après année. Plusieurs études ont été avancées dans le cadre des principales causes de l’élimination indirecte de ces pollinisateurs naturels. Les conséquences peuvent pourtant être fatales. 

Quelles sont les espèces d’abeilles les plus vulnérables ?

Avec toute une multitude d’espèces d’abeilles dans le monde entier, on peut les classer en deux grandes familles. D’un côté, il existe des variétés d’abeilles domestiques qui se déclinent eux-aussi en plusieurs espèces. Et d’un autre côté, il y a les abeilles sauvages ou abeilles solitaires comme les Osmies, les bourdons, etc.

Compte tenu des études liées à la diminution du nombre d’abeilles, plusieurs facteurs ont été soulevés comme les maladies, les frelons asiatiques, l’effet de serre et les pesticides. Ces derniers semblent touchés en particulier la vulnérabilité de certaines espèces par rapport à d’autres.

Les abeilles solitaires comme le cas des Osmies semblent être les plus touchées par la toxicité des pesticides utilisés dans les champs de culture. Ces variétés de pollinisateurs sauvages sont plus vulnérables par le fait que leurs enzymes ne leur permettent pas d’atténuer certains types de pesticides. Par contre, les abeilles domestiques sont plus résistantes car elles ont subi des tests rigoureux par rapport aux pesticides.

Pourquoi les abeilles meurent-elles ?

La surmortalité des abeilles est plus alarmante que jamais. A part les raisons naturelles, il existe une multitude de causes qui fait tomber les abeilles comme de vulgaires mouches. On en a déjà cité pas mal de raisons ci-haut comme : l’existence des acariens et parasites, la monoculture, l’usage des fongicides et insecticides, la pollution et les activités humaines, les attaques des frelons asiatiques, etc.

Grosso modo, ces pollinisateurs naturels meurent à cause de  différents processus. Naturellement, une abeille a une durée de vie de 30 jours au max. Par faute de surexploitation, certains n’atteignent pas ce nombre de jour. Elles s’épuisent rapidement, manquent de force et de nourriture.

Mais, il existe des cas plus graves : 

• L’étouffement par les pesticides est aussi un grand danger pour ces petits insectes. Les produits chimiques et toxiques attaquent leur système nerveux au point de les déboussoler complètement. 

• Par ailleurs, la recherche de profit banale des activités humaines a aussi sa part de responsabilité. On en compte des milliers comme : la surproduction  en échelle d’une seule variété de culture. Le manque de biodiversité cause aussi la mort de certaines espèces. Il en va de même pour le transport sans cesse des ruches pour la pollinisation forcée de culture d’un champ à un autre. 

• L’avancée technologique est aussi plus que dangereux pour ces bestioles. On se réfère aux réseaux 5G sur ce cas. Les abeilles sont ultra sensibles aux ondes électromagnétiques émises par les réseaux téléphonique et les réseaux internet.   

• Enfin vient leur prédateur les plus féroces. Ce sont les frelons asiatiques. Après l’introduction des frelons asiatiques sur le territoire français, les abeilles sont confrontées à de sérieux problèmes comme si l’homme ne suffisait pas à les éliminer progressivement. Ces insectes tout doit venu d’Asie sont impitoyables face aux ouvrières des ruches. Ils les tuent au point de détruire toute une lignée dans une ruche. C’est ce qui provoque la mort en partie la mort d’une ruche d’abeilles.   

Il existe bel et bien d’autres facteurs mortels pour les abeilles malgré l’ignorance de certaines personnes. Mais, les parasites sont aussi passer au crible pour arriver à la fin des abeilles.  

L’hiver : est-ce une saison dangereuse pour les abeilles ?

Comme certains cas d’animaux, les abeilles survivent bien pendant l’hiver. Cette période de l’année peut pourtant être fatale pour ces pollinisateurs naturels. Ces insectes ne sont pas par ailleurs en hibernation. Ils sont en train de survivre face aux risques de pénuries de nourriture. Dans ce cas, c’est la faim qui peut probablement causer leur mort malgré le ralentissement instinctif de leurs métabolismes.

Physiologiquement, les abeilles se maintiennent par la quantité de corps gras dans leur abdomen. En fait, les abeilles d’hiver constituent une certaine quantité de matière grasse pour survivre. Mais, certains pollinisateurs naturels présentent une malnutrition depuis le stade larvaire. Dans ce cas, ils ne peuvent pas survivre pendant les 6 mois de froid.

D’autres cas peuvent aussi se présenter comme les attaques parasitaires. Le plus connu c’est le parasite varroa. Cette espèce d’acarien-parasite se nourrit du corps gras contenu dans les abeilles. Même si la ruche est pleine de nourriture amplement suffisante pour passer tout l’hiver, les abeilles ne pourront pas survivre face à cette sorte de maladie.

Une estimation : le taux de mortalité journalier des abeilles

Avec un taux annuel de 30% de mortalité, des milliers d’abeilles voire même plus trouvent donc la mort chaque jour. Il y a ceux qui meurent naturellement notamment en saison de floraison. Les abeilles produisent et se fatiguent plus que ce que l’on pense : du miel, la pollinisation des plantes, etc. Mais, il y a aussi des cas de maladies naturelles ou génétiques. Face également à une perte de plus de 50% d’abeilles en période hivernale, la vitalité des abeilles est très alarmante.   

Les problèmes liés à cette grande perte sont néfastes pour la survie de l’être humain et de la biodiversité. Plus de 90% d’arbres fruitiers, de la culture vivrière,…dépendent de la pollinisation par des abeilles sauvages et domestiques confondues.